Le 15 juillet dernier, le Premier ministre en a appelé à la responsabilité des parlementaires en détaillant les grandes orientations de son budget. Celui-ci est d’une extrême sévérité envers les salarié·es et les agent·es publics, les personnes précaires, les personnes malades et les retraité·es, avec un objectif d’économies de 44 milliards d’euros. Parmi ces mesures :
• Une réduction de 5,3 milliards d’euros des dotations aux collectivités territoriales ;
• Une diminution de 5 milliards d’euros alloués au secteur de la santé ;
• Une baisse de 4,8 milliards d’euros pour l’État, affectant en particulier l’Éducation nationale,
l’enseignement supérieur et la recherche.
Ces choix conduisent à une dégradation grave et inacceptable des conditions de vie et de travail,
particulièrement dans la Fonction publique, avec :
• La confirmation du gel du point d’indice pour la troisième année consécutive ;
• Une retenue de 10 % par jour sur la rémunération en cas d’arrêt maladie ordinaire ;
• Le maintien du jour de carence ;
• L’absence de rétablissement de la Garantie individuelle du pouvoir d’achat (GIPA),
en vigueur depuis 2008 ;
• Le blocage de toutes les promotions catégorielles ;
• La remise en cause de la cinquième semaine de congés payés ;
• La désindexation des retraites, provoquant un abattement de 10 % sur les petites pensions ;
• Le doublement des franchises médicales ;
• La suppression de deux jours fériés.
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