- Catégorie : Action Sociale
Dans le médico-social de nombreuses conventions avec les associations du privé n'ont pas été renouvelées. Des licenciements sont à prévoir. Dans le même temps, ces missions externalisées reviennent dans le giron du département. Il faut alors absorber ces nouvelles tâches (redéploiement des agents, nouvelles fiches de postes) dans un contexte de non renouvellement des CDD.
Les objectifs demandés à chaque agent ne sont pas réalisables.
Venez soutenir vos camarades devant la MDD le 8 février et en soutien avec les associations du privé et à l'initiative de la Fédération santé sociaux.
- Catégorie : Action Sociale
Communiqué de presse – Manifestation du 25.11.2023 – BREST
De mois en mois, voire d’année en année, les professionnels de l’action sociale du Finistère, tant du secteur public que privé, font le constat d’une dégradation inexorable des services à la population la plus fragile du département. Les pouvoirs publics n’assurent plus leur mission de protection des plus vulnérables, adultes comme enfants. En premier lieu, l’Etat a clairement fait le choix d’un modèle social libéral et individualiste en laissant aux collectivités locales et aux associations la charge des dépenses sociales sans en compenser les coûts en augmentation croissante. Le département et les villes dépourvus de leviers fiscaux restreignent leurs budgets sociaux et ceux des associations qui en dépendent.
Les professionnels de l’action sociale lancent aujourd’hui un cri d’alarme face à une situation dramatique. Sur le Pays de Brest, 109 enfants sont en attente de placement (13 à Quimper, 8 à Morlaix), le service des évaluations d’enfants en danger à une cinquantaine de situations en attente alors que le gouvernement nous présente son plan pour la protection de l’enfance ! Pour les enfants confiés à l’Aide Sociale à l’Enfance, les enveloppes sont vides : plus de consultation de psychologues, d’ergothérapeutes, de prises en charge de taxi… Dans les CMPP (centres médico-psychopédagogiques) les listes d’attente atteignent 2 ans. Il en va de même pour tous les services spécialisés qui accompagnent les enfants porteurs de handicaps (IME, IMPro, SESSAD,…) et 24 enfants handicapés ne sont toujours pas scolarisés faute de place et d’accompagnement.