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APPEL DES SYNDICATS CGT DES 4 CONSEILS DEPARTEMENTAUX DE BRETAGNE ET CONSEIL REGIONAL DE BRETAGNE
Pour un service public de qualité, l’urgence d’une révolution des règles comptables et fiscales des collectivités
Les délégations des 5 syndicats CGT des Conseils départementaux et Conseil régional de Bretagne réunis à Pontivy le vendredi 17 novembre 2023, font le même constat : quand il s’agit d’engager des moyens humains pour répondre aux besoins de la population ou de mettre en œuvre des dispositifs salariaux au profit des agents, telle que la prime pouvoir d’achat, les arguments des employeurs se répètent de collectivités en collectivités : « Budget trop fragile, déséquilibré, volatile, masse salariale trop importante...».
Nos employeurs enjoint donc le personnel et leurs représentants à faire avec les « contraintes budgétaires » quand bien même celles-ci dégradent le service public et le niveau de rémunération des agents. Pire : Alors qu’ils n’y sont pas obligés, les employeurs publics vont jusqu’à répondre favorablement aux préconisations de la Chambre régionale des comptes. Celle-ci est capable dans un même rapport d’admettre que le service public rendu est de qualité et demander des suppressions massives de postes comme solution à la volatilité des ressources des départements.
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Samedi 25 mars - 10h30 à Roscoff: Mobilisation pour l'avenir de Perharidy
Notre système de protection sociale, de santé : un enjeu de société qui nécessite la mobilisation de tous
Les politiques mises en oeuvre depuis des années visent à la destruction de notre système de protection sociale basé sur la solidarité, et à son remplacement par l'assurantiel, le chacun pour soi, pour le plus grand profit de quelques-uns.
Dans cette voie, le gouvernement actuel, avec sa ministre Marisol Touraine, a mis en place au 1er mars un système de tarification en fonction des actes effectués. Ce système fait franchir un nouveau pas vers la marchandisation de la santé, des soins et de réadaptation. Elle conduit les établissements à se positionner sur les secteurs à "rentabilité maximum".
La modification du mode de financement des établissements de santé met en péril l'existence des établissements très spécialisés tels que le centre de Perharidy à Roscoff, la pédiatrie de la Fondation Ildys et le centre de Kerpape à Ploemeur.
Pour Roscoff Perharidy,
c'est 33 % de ressources en moins, c’est-à-dire – 10 millions d’euros. Des prévisions qui menacent lourdement l’avenir du site et ses 600 emplois, ainsi que tous les emplois induits.
Samedi 25 mars soyons nombreux à Roscoff pour dire stop à la casse et exiger un système de soins de qualité sur tout notre territoire.